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ACID : Acid est un qualificatif utilisé pour qualifier plusieurs genres musicaux, en référence à l'usage du LSD d'une part pour les musiques acoustiques, ou bien en référence à un son caractéristique très aigu tiré du légendaire synthétiseur/sequenceur Roland TB-303,pour la musiques électroniques

L'acid techno est un genre de musique électronique, variante de la techno et dérivé de l'acid house, à qui il emprunte le son caractéristique produit par le synthétiseur Roland TB-303.

L'acid techno désigne un style de techno apparu dans le milieu des années 1990 dans les raves londoniennes. Il se caractérise par un usage intensif du synthétiseur Roland TB-303, un son moins répétitif que dans la plupart des autres formes de techno, influencé notamment par la scène acid trance allemande et une attitude contestataire, souvent politisée, qu'on peut déceler dans le choix des titres et des samples utilisés : un grand nombre des acteurs de cette scène est originaire du mouvement punk. Parmi les premiers labels, on compte Stay Up Forever, Smitten et Routemaster.
Après son apparition à Londres, l'acid techno s'est rapidement répandu dans le reste de la Grande-Bretagne, touchant ensuite de nombreux pays. Il s'agit toutefois d'un style restant particulièrement underground, très largement associé aux raves et aux free parties. Une partie de la scène a donné naissance à un son plus dur, plus aggressif, nommé hard acid ou hard acid techno.
Au fil du temps, le son de l'acid techno a évolué depuis une domination de l'usage du TB-303 vers plus de variété, tout en conservant son caractère tourné vers le "dancefloor", ses influences britanniques et son absence de prétention. Des labels tels que Hydraulix, Cluster, 4x4 Records, RAW ou Powertools sont représentatifs de cette tendance.

 

ACIDCORE : L'acidcore est un style de musique tekno. C'est le mélange de l'acid music et du hardcore. Elle est composée avec les sonorités de la fameuse TB-303 de chez Roland, sur un rythme soutenu et rapide.
Les labels les plus réputés qui produisent ce style de musique sont : Drop Bass Network,
Neurotrope Records, Acid Anonymous

 

ACID HOUSE : L'Acid house est un genre de musique électronique, variante de la house, qui se caractérise par l'usage de générateurs de sons simples et de filtres de résonance controlés par le rythme. C'est au milieu des années 1980 que les producteurs de house découvrent les sons intéressants qu'il est possible de créer avec le Roland TB-303, un synthétiseur de basse analogique, en changeant la fréquence de coupure, la résonance, l'enveloppe temporelle et l'accentuation tout en jouant. Apparu à Chicago, le disque considéré comme le premier du genre est Acid Trax, de Phuture, sorti sur le label Trax en 1987. L'acid house est introduit peu après en Grande-Bretagne et devient rapidement un élément central de la scène rave, s'appropriant le smiley jaune comme un emblème

 

ACID BREAK : L'acid breaks est un genre de musique électronique dérivé du breakbeat. Il se caractérise par le son acid typique du synthétiseur Roland TB-303, et les motifs rythmiques du breakbeat, notamment l'absence de la ligne de basse caractéristique de la techno.
Le premier morceau sorti dans ce style serait l'Acid Break de Zak Baney, en 1987.

 

ACID TRANCE : L'acid trance est un genre de musique électronique dérivé de l'acid house et de la techno, historiquement l'un des premiers sous-genres de la trance, apparu au tout début des années 1990. Il se caractérise par le son acid typique du synthétiseur Roland TB-303, et présente les traits caractéristiques des débuts allemands de la trance : des thèmes répétitifs et planants, un rythme proche de celui de la techno, mais une mélodie plus présente, en vue de créer un effet hypnotique.

 

AMBIENT : L'Ambient est un genre et une tonalité musicale souvent associé à certaines musiques électroniques.
L'Ambient (terme inventé par Brian Eno) se définissait au départ par sa vocation à constituer, comme son nom l'indique, une musique d'ambiance ou, plus précisément, une musique "de fond" (Eno avait justement composé un premier album d'ambient intitulé Music for airports). Par la suite, c'est plus la prédominance des nappes et l'absence de beat qui ont servi à définir le genre.
Même si le terme ambient est désormais surtout associé à la techno, l'ambient était un terme directement issu de la musique planante des années 1970 : Tangerine Dream, Klaus Schulze, Ash Ra Tempel, Heldon, Brian Eno, Harold Budd, Pink Floyd, mais aussi de la musique classique minimaliste (Steve Reich, Philip Glass notamment, et même Erik Satie,David Aubrun)...
Bien que les sous-genres tendent à se brouiller aujourd'hui, au point qu'on parle globalement de downtempo ou d'Electronica, on peut différencier dans l'ambient quelques mouvements à peu près homogènes parmi lesquels :
- l'indus-ambient (ou dark-ambient, sombient, etc.) : Scorn, Sielwolf, In Slaughter Natives, Biosphere, Lustmord, Dive...
- l'heavenly voices (ou musiques féeriques) : Dead Can Dance, Cocteau Twins
l'ambient techno, représentée par certains artistes du label Warp (Boards of Canada...), par les Ambient works d'Aphex Twin
- l'ambient house, à rapprocher selon les morceaux de la progressive : The Orb, Orbital, KLF...
- l'ambient à dominante bruitiste, qui peut flirter avec la techno minimaliste (blip-hop, IDM) : Monolake, Autechre
- une frange post-rock planant : Labradford, les canadiens Godspeed You Black Emperor!, Pan-American
- le trip-hop et le dub peuvent être considérés comme profondément marqué par l'ambient : Archive, Deadbeat, Massive Attack, Portishead, Kid Loco...
- La "pop ambient": immersion de sons ambient dans des chansons du répertoire pop de certains groupes comme The Cure, Depeche Mode, Mercury Rev...
- Le tribal ambient: Mélange de nappes ambient avec des percussions provenant de diverses ethnies (Steve Roach, Max Corbacho,Kelly David, Robert Rich,Na-Koja-Abad, Alio Die)
- Le ambient minimaliste: Nappes ambient avec séquences répétitives (Certaines œuvres de Steve Roach, Vidna Obmana, Oophoi, Brian Eno)

 

ARTCORE / DARKCORE : Ruffneck se réclame de la création de ses styles. Suite à la banqueroute de son ancien label, il recrée deux entités. La première, Supreme Intelligence, regroupe des artistes de darkcore, dont les fameux Endymion, un style se rapprochant du terror mais à un rythme plus proche du hardcore original. Beaucoup se réclament du second, Gangsta notamment qui dit produire du artcore. Le artcore serait la relève du gabba, plus sombre, avec notamment DJ Nosferatu. Aujourd'hui ces deux labels se sont rassemblés sous le nom Enzyme Records. Le mot artcore est galvaudé car il est très utilisé dans la scène, depuis des années, pour beaucoup de styles de hardcore créés par des artistes très différents. Le préfixe art est beaucoup trop généraliste pour pouvoir s'appliquer à un seul artiste ou un seul mouvement.

 

BIG BEAT : Le big beat est un genre musical dont le nom a été inventé par des journalistes anglais à la fin des années 1990. Il se caractérise par un mélange de techno, de rock et de hip hop. The Crystal Method, The Chemical Brothers, The Prodigy, ou encore Fatboy Slim, en sont les plus éminents représentants.

 

BPM : Le battement par minute (abrégé en : bpm; en anglais, beat per minute) est une unité de mesure utilisée pour exprimer le tempo de la musique ou le rythme cardiaque.
Au début d'une partition de musique classique, des expressions italiennes (comme allegro ou presto) servent à qualifier le tempo. La mention a tempo suivi de la vitesse en bpm peut aussi apparaître pour spécifier le rythme exact (exemple : a tempo 128).
Dans les partitions de musique contemporaine comme le rock ou blues, il est très peu fréquent de voir les appellations italiennes et le rythme est habituellement spécifié en bpm.
Le rythme semble aussi très important dans le domaine de la musique électronique où l'on peut distinguer de nombreux styles par la rapidité de leur tempo.
Exemples : hardcore 170 à 190 bpm, gabber 200 bpm et plus, terror 240 bpm et plus, speedcore 300 bpm et plus.
La musique la plus rapide du monde est Thousand de Moby, qui comme sont nom l'indique oscille jusqu'à 1000 BPM. Il est d'ailleurs inscrit au Guinness Books of Records.

 

CHILL OUT : Dans les rave-parties ou dans les free parties, le chill-out désigne un espace ou une salle aménagée pour permettre aux participants de se reposer avant de repartir sur les dancefloors.
Généralement pourvu de sièges, voire de matelas, baigné d'ambient, le chill-out fait le lien entre la techno et la vague psychédélique des années 1970.
Par métonymie, le terme "chill-out" désigne un style de musique planante diffusée dans les salles de chill-out. Aujourd'hui, ce style se developpe grâce à l'internet ou il est diffusé par l'intermédiaire de radios spécialisées et de Podcast.

DOOMCORE / NORDCORE :
Le doomcore est une variante beaucoup plus lente : elle se caractérise par des kicks assez lourds qui en général ne dépassent pas 130-140 bpm. La musique est pessimiste et le principal effet de réverbération donne un effet mélancolique. Ce courant semble s'être en partie développé dans le sillage des productions de Marc Acardipane et Miroslav Pajic (dit Miro) sur leur label Cold Rush, subdivision de PCP (Planet Core Production) qui posèrent les bases de ce style. Le clan nordcore, basé à Hambourg, a aussi été une influence majeure pour le style, bien qu'évoluant à des tempos beaucoup plus élevés. En France c'est surtout le DJ Manu le Malin qui lui a donné une visibilité.
Quelques noms d'acteurs de la scène hardcore oeuvrant exclusivement ou fréquemment dans le genre : Fifth Era, DJ Darkside, Zanthrax, Hibou, Wilfuck, Moleculez, Dr Macabre, Dr Strange, Dark Invaders, les labels EBE et Black Monolith, le collectif londonien Crossbones.
Même s'il compte un solide noyau dur de supporters, le courant reste très sous-exposé à cause de son caractère moins immédiatement festif, voire même glauque. En revanche de nombreux producteurs en vue intègrent des élements doom dans un hardcore/gabber plus accessible (par exemple The Outside Agency, Ophidian ou The Amageddon Project). Il est donc aussi possible de considérer le doom comme une atmosphère, un esprit un peu romantique, mais il reste un style typiquement définissable techniquement.

 

DRUM AND BASS : La Drum and Bass est un genre de musique électronique et une danse apparus en Angleterre au début des années 1990. Le nom, qui peut aussi être orthographié drum'n'bass, drum&bass ou encore dnb, signifie littéralement « batterie et basse ». Elle est donc caractérisée par ses breakbeats de batterie et ses lignes de basse lourdes à très basse fréquence ayant pour but de faire ressentir au danseur des vibrations à l'intérieur du corps. Ces deux composantes constituent l'essence du genre. La mélodie est généralement minimale et sert généralement d'emphase aux percussions qui sont extrêmement répétitives. La drum n' bass peut être accompagnée de textes dits de manière rapide et rythmée par un MC.
Cette danse se pratique généralement dans des clubs et parfois dans des free parties. Par ailleurs, elle emprunte abondamment des sonorités au Jazz, au Ragga, au Funk, à la Soul, à la Techno au Hip Hop, voire à la musique classique, notamment par l'utilisation de samples. Cette variété de couleurs musicales permet d'exprimer une palette d'émotions très variées, alors que le tempo se situe généralement toujours entre 160 et 190 BPM. Au cours d'un mix drum and bass, l'auditeur pourra donc vivre des passages calmes et des passages d'excitation, des passages joyeux et des passages sombres, alors que le tempo reste identique. Cette constance du tempo est un élément clé de la pratique musicale du DJ.

 

ELECTRO : Genre musical à base de sons issus de matériel électronique. L'origine des musiques

électroniques remonte aux travaux sur bandes magnétiques avec la musique concrète, mais c'est bien avant, avec l'invention du téléphone en 1876 par Alexander Graham Bell, que les sons ont pu être conservés sous forme de signaux électriques. Aujourd'hui les frontières sont floues, mais on appelle electro les musiques composées à l'aide d'ordinateurs utilisant toutes les fréquences du spectre sonore à la différence de la techno et de la trance (qui se cantonnent sur le rythme d'une basse solide) ou du hip hop (qui laisse la possibilité d'ajouter des paroles, et au rythme plus calme et répétitif).

 

ELECTRONICA : Le terme électronica a été utilisé la première fois dans le nom d'une compilation incluant des artistes Techno de Detroit. Aujourd'hui même si son utilisation est souvent très large.
L'electronica désigne généralement une musique électronique qui n'a pas comme vocation première la danse, une musique plus tournée vers l'expérimentation sur des bases électroniques. C'est pour cela qu'on a parfois tendance à la rapprocher de la musique électroacoustique. L'electronica est également proche et se confond même parfois avec l'IDM (intelligent dance music) ou braindance.
Dans un sens large, le terme electronica est quelque fois utilisé pour désigner des formes de musiques électroniques qui ne rentrent pas dans d'autres catégories. On parle alors généralement plus d'électro mais on trouve régulièrement le terme « électronica ».
Dans un sens plus stricte, c'est une musique électronique basé généralement sur un tempo plus lent que la techno mais comportant tout de même des beat formant un rythme, ce qui la différencie de l'ambient. L'electronica a une approche plus expérimentale que la minimal techno, on peut comparer la musique d'Autechre (electronica) et de Richie Hawtin (minimal techno) pour mieux comprendre.


FREE PARTY : Une free party (aussi nommée teuf ou parfois fête libre) est une fête techno souvent gratuite ou dont le tarif à l'entrée est libre et laissé à l'appréciation des participants. La free party se déroule souvent dans la nature (forêt, montagne…) ou dans des usines ou hangars désaffectés.
Le terme le plus usité à l'origine était celui de rave party. Aujourd'hui, les « raves » désignent plus souvent les fêtes commerciales, tandis que les « free parties » se fondent sur la gratuité — ou semi-gratuité — et la clandestinité.
Une free party — considérée comme une zone d'autonomie temporaire du point de vue des participants ou comme une zone éphémère organisée par eux et vue comme une zone de non-droit par les autorité d'un Etat qui a toujours cherché à les réprimer dans la mesure où ils squattaient des espaces privés ou publics, temporairement ou durablement. C'est un lieu où un sound system « pose » du « son » (matériel de sonorisation) pour en faire profiter les participants. L'installation d'une free party ne se limite pas au système de sonorisation, qui est souvent accompagné d'un bar improvisé et d'un espace de repos désigné sous le nom de « chill-out » où l'on trouve souvent des brochures de prévention sur les drogues, la sexualité, l'ouïe, etc.
Le lieu, généralement inhabituel pour une soirée (champs, grottes, bâtiments désaffectés…), est tenu secret jusqu'au commencement de la fête, ce qui donne souvent lieu à un jeu du chat et de la souris avec la police. Les moyens modernes de communication, téléphone portable et internet, permettent de relayer rapidement et confidentiellement l'information sur le lieu. En effet, les organisateurs utilisent souvent des infolines, des répondeurs interrogeables à distance avec un code communiqué sur le flyer de la free party ; ils n'y dévoilent les informations relatives au plan d'accès qu'au moment même où la free party commence.
Les participants s'auto-désignent sous le terme de « teufeurs ». Certains utilisent comme moyen de transport des fourgonnettes plus ou moins aménagées, appelées « cametards ».
Contrairement à une confusion souvent faite, le terme « free » ne doit pas être entendu dans le sens de « gratuit » mais dans le sens de « libre », ces fêtes tenant par dessous tout à se démarquer du mercantilisme des soirées traditionnelles.
L'usage du terme « free party » par opposition au terme « rave party » est attribué aux Spiral Tribe, un des collectifs anglais réputés pour avoir fait connaître la free party à travers l'Europe.
Le terme « son » désigne souvent le système de sonorisation en lui-même, comme dans l'expression « mur de son » qui désigne l'alignement d'enceintes diffusant la musique ou dans l'expression « poser du son » qui désigne l'action de mettre en place un tel système de sonorisation. Mais ce terme peut aussi s'employer comme synonyme francophone de « sound system » pour désigner l'ensemble des personnes participant à l'organisation de la free party. Utilisé dans ce sens, il peut aussi être synonyme de « tribe » (anglais pour « tribu »), terme qui met en avant l'organisation, comme le mode de vie tribal et communautaire souvent adopté par les teufeurs.
Le terme « donation » est parfois utilisé comme synonyme de PAF (participation aux frais) par référence à l'époque où cette participation était laissée à la libre appréciation du public.
La musique diffusée lors d'une free party appartient au genre de la freetekno et est généralement du hardcore, de la tribe, de la drum & bass ou jungle, de la hardtek.
On estime qu'à la fin des années 1990, il y avait quelques dizaines de « fêtes libres » chaque week-end (de taille variable, pouvant rassembler entre plusieurs milliers de personnes et près d'une centaine voire moins dans le cadre d'une soirée plus privée).
La première vague, directement issue de la rencontre de groupes de technoïdes avec les anglais de Spiral Tribe, rassemble les Psychiatriks, les Nomads , OQP, Teknocrates, Metek , THC, LSDF, Furious . Elle est active environ de 1993 à 1997. La deuxieme génération d'organisateurs, pour la plupart débutant en 1996, réunit les groupes TNT, Heretik System, Troubles fete, Mas I Mas, Ubik, et bientôt plusieurs dizaines de groupes indépendants.
En 2005, le collectif des sounds systems[1], créé en 2001 pour faire face à l'hostilité du projet de loi sur la sécurité quotidienne (LSQ) dénombrait plus d'une centaine de sound systems, c'est-à-dire des groupes possédant en commun un matériel de sonorisation destiné à être utilisé en free party.[2].
Plusieurs séries de lois sont venues encadrer les free parties.
Si les soirées clandestines ont toujours existé sous divers noms ou formes que ce soit les afterhour clubs durant la prohibition aux États-Unis ou les soirées dans les catacombes de Paris dans les années 1980 et si ce caractère de clandestinité génère des similarités, l'essor des free party est intrinséquement lié à l'avènement de la techno et aux avancées technologiques qui lui furent contemporaines (téléphone portable et internet) puisque c'est par l'intermédiaire de ces nouveaux outils que les soirées clandestines furent popularisées.
L'histoire des free parties est à l'origine liée à celle des rave parties, même si au milieu des années 1990, les deux mouvements ont commencé à diverger (Voir l'article détaillé rave party).
De par leur caractère clandestin, les free parties se trouvent à enfreindre un certaine nombre de législations en fonction de ce qui est appliqué dans le pays en question. En France, outre les problèmes liés aux nuisance sonores, aux consignes de sécurité et à l'atteinte au droit de propriété, il est aussi question de travail clandestin, de non-respect du droit d'auteur et de vente de boissons alcoolisées sans license.
- 1993, premier teknival dans la région de Beauvais.
- 1995, première circulaire émise par la direction générale de la police nationale : « Les soirées raves : des situations à hauts risques ».
- Fin 1998, circulaire émise par les ministères de la Défense, de la Culture et de l’Intérieur qui distingue raves légales et raves clandestines.
- Mai 2001, le succès du teknival du premier mai inspire Thierry Mariani qui dépose un amendement à la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), visant à autoriser la police à saisir le matériel ayant permis l'organisation des free parties, sous contrôle d'un officier de police judicaire.
- 29 mai 2001, cet amendement, après avoir été remanié par Daniel Vaillant, est voté par le Sénat. Il est alors inséré dans l'article 23 de la loi 95-73 sur la sécurité quotidienne. Il stipule que les rassemblements à caractère musical organisés par des personnes privées dans des lieux non aménagés et qui ne répondent pas à des critères, fixés par le conseil national, d'organisation et de prévention des risques susceptibles d'être encourus par les participants doivent être déclarés aux préfets des départements dans lesquels l'évènement doit avoir lieu. À cette déclaration doit être jointe une autorisation du propriétaire du terrain. Le préfet est libre de refuser le rassemblement si les critères ne sont pas respectés. Dans le cas où un rassemblement se tiendrait sans déclaration préalable ou malgré une interdiction du préfet, le matériel ayant servi à l'organisation de la free party pourra être saisi et les organisateurs punis d'une peine de prison et de 7500 euros d'amende.
- 5 juin 2001, suite aux réactions à cet amendement, Lionel Jospin se voit contraint d'annoncer le retrait du dispositif anti-raves lors de son passage en deuxième lecture à l'assemblée.
- 26 juin 2001, tous les textes encadrant les fêtes techno dans le projet de loi sur la sécurité quotidienne sont retirés.
- 31 octobre 2001, du fait des attentats du 11 septembre, le débat sur la sécurité est relancé et est votée une loi dans laquelle on retrouve les précédents amendements un peu retravaillés, mais ne s'appliquant désormais qu'aux rassemblements réunissant du public sur un terrain pouvant recevoir plus de 250 personnes, soit 90m².
- C'est également à partir de 2001 que les teknivals ont été encadrés par le ministère de l'intérieur.
- 3 mai 2002, le décret d'application de l'article 53 de la LSQ, dit décret Vaillant est signé par le Premier ministre Lionel Jospin. L'association Technopol, association pour la défense, la reconnaissance et la promotion des cultures, des arts et des musiques électroniques, dépose un recours auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation du décret d'application au motif que le texte fait peser un régime d'autorisation et non un régime de déclaration comme il a été présenté par le gouvernement aux députés de l'assemblée nationale. Le recours est rejeté et le texte reste appliqué de manière floue.
- Octobre 2002 Sur initiative de l'association Technopol, et des avocats du mouvement, appelant l'État et les autorités constituées à prendre leurs responsabilités, demandant le concours systématique de la croix-rouge, des sapeurs-pompiers, des gendarmes et des policiers, à la suite d'une série d'accidents graves (décès de jeunes,...), les autorités et en particulier le ministère de l'Intérieur, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, décident d'encadrer plutôt que réprimer les free parties, notamment par la mise à disposition gratuite par l'État de terrains et les effectifs de sécurité et de secours en relation avec l'importance du rassemblement.
- Depuis 2003, de grands rassemblements ont fait figure de modèle de coopération entre l'État et le mouvement teufeur (des médiateurs issus des collectifs de sons servent d'interlocuteurs avec les administrations, aidés ensuite par des bénévoles afin de programmer une organisation logisitque cohérente avec les autorités). Lequel mouvement s'est organisé en collectifs ou associations (Le Collectif des Sound systems, Chep'Art, CTAC, Korg'n Heol…) et a ouvert des négociations avec le gouvernement dès les premières saisies de sons. Ces négociations aboutirent à la nomination d'un médiateur de l'État par préfecture et à plusieurs circulaires visant à encourager les préfets à donner des autorisations, l'expérience ayant montré qu'il était plus sage de les autoriser et de les encadrer que de les interdire.
- 2005, suite à ces négociations un changement de la loi par décret devait porter à 500 (au lieu de 250) le nombre de participants avant une déclaration obligatoire mais malgré la promesse d'une parution rapide il se fait encore attendre.
Dans son aspect de fête libre, la free party laisse une part importante à diverses formes de création artistique.
Qu'il s'agisse de la musique mixée par les DJs d'abord, issue de productions libres et distribuées via des réseaux alternatifs tels que la VPC ou même improvisée en temps réel comme le font les livers, avec parfois des interventions vocales en direct pour accompagner le son.
La décoration est mise en avant, elle aussi, avec des tentures, des tags, parfois des sculptures ou des sortes de totems ainsi que via les installations et les jeux de lumières.
D'autres formes d'arts s'expriment aussi, par des prestations, notamment les arts de rue avec parfois des échassiers et souvent des spectacles pyro-techniques improvisés ou non (cracheur de feu, jonglerie avec torches enflammées, bollas, etc.) ou aussi des réalisations de tags, plus rarement des concerts et des prestations de théâtre de rue.
Le vjing est aussi très présent en free party.
Bien que ces soirées soient considérées par leurs protagonistes comme des endroits d'échange, de partage et de refus du mercantilisme, une certaine partie de l'opinion publique et des médias ne le voit pas de la même manière et le phénomène fait souvent l'objet de critiques. La polémique est également présente sur la légalisation de ce genre de fêtes, les raveurs voulant plus de libertés. Ceux-ci déclarant que le but de ces fêtes étant de se libérer du travail et de la société de consommation.
Le premier sujet de polémique est l'atteinte au droit de propriété.
À l'origine, dans un souci de clandestinité, il était rare que les propriétaires des terrains sur lesquels avaient lieu des free parties soient contactés. Et bien que cela ne soit pas choquant pour une construction industrielle désaffectée et effectivement laissée à l'abandon, les terrains agricoles, prairies ou terrains ensemencés sont par contre utilisés par leurs propriétaires.
Malgré tout avec l'évolution des législations dans de nombreux pays, beaucoup d'organisateurs ainsi que d'autres acteurs du mouvement tentent de communiquer avec les propriétaires afin de limiter les conflits, de faciliter la recherche d'un terrain adéquat et d'obtenir une autorisation préalable.

La majorité des plaintes relatives à une free party concernent les nuisances sonores. En effet, bien que les fêtes aient lieu dans des endroits reculés, la puissance de la sonorisation (plusieurs dizaines de KiloWatts) fait qu'elles sont audibles à plusieurs kilomètres à la ronde. Malgré tout, les organisateurs prennent généralement en compte l'orientation des habitations les plus proches pour placer le son dans une autre direction.
Les free parties ayant lieu en général dans des lieux calmes, elles détruisent parfois pour plusieurs jours cette qualité de vie. Le piétinement et la circulation automobile détruisent la végétation, laissant un terrain écologiquement dévasté.
De plus, les teufeurs n'emportent pas toujours avec eux les reliefs de leurs fêtes. Il arrive que pour une fête de trois jours, ce soit plusieurs tonnes d'ordures qui restent en plein champ, à charge de la commune ou du propriétaire éventuel de financer le ramassage.
Cette situation ayant été constatée par les organisateurs, nombres d'initiatives se multiplient pour encourager au nettoyage, comme l'échange d'une bière contre un sac-poubelle plein ou des coupures solidaires des sons pour le nettoyage en début d'après-midi.
La clandestinité initiale et inhérente à ces fêtes est souvent pointée comme un facteur de dangerosité par les médias quand il survient un accident. Pourtant bien que ces accidents soient largement médiatisés le pourcentage d'accidents par rapport au nombre de participants, au nombre de soirées organisées est infime et en rien supérieur à celui d'autres événements festifs.
Ces accidents sont généralement liés à la prise de drogue et touchent souvent une population jeune. Mais là encore, en France du moins, l'évolution tant des mentalités que des législations aura permis une prise en charge du problème par des coopérations avec la Croix-Rouge, la sécurité civile, les pompiers ou encore Médecins du Monde.
Du fait de l'esprit libertaire inhérent aux free parties et de l'auto-responsabilisation qui en découle, une grande tolérance existe vis-à-vis des produits psychotropes ou drogues.
Malgré cette tolérance, les participants à ces fêtes n'ont pas tous le même comportement face aux drogues, certains ne prennent aucune drogue et la grande majorité a une consommation relativement modérée de ces produits, qu'ils perçoivent comme un simple usage récréatif. Certains y voient un moyen d'amplifier ou d'illuminer leur conscience personnelle par la transe comme une résurgence des transes communautaires pratiquées en Inde, en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud où un usage social ou religieux est fait des drogues psychédéliques. D'autres y voient surtout un moyen d'éliminer la fatigue par la consommation de stimulants, type amphétamines ou un moyen de limiter la sensation de dépression liée à la descente (fin des effets) des drogues excitantes ou hallucinogènes par la consommation d'opiacés (héroïne, opium, rachacha). Les principales drogues consommées sont le cannabis, le speed, l'ecstasy (appelé taz, tata, kseu ou encore XTC), le LSD (appelé trip, peutri ou encore carton)(pris aussi a "la goutte"), la cocaïne et la kétamine.
Cette ouverture d'esprit aura aussi permis d'aborder ce problème de front et de tenter d'y apporter des solutions notamment par de la prévention via la réduction des risques avec la mise en place de dépliants informatifs et la présence, au sein de la free party elle-même, de stands d'informations tenus soit par des associations de teufeurs ou d'usagers (en France, par exemple, ASUD, Preven'teuf, Techno+) soit par des ONG (en France, par exemple, Médecins du Monde, Croix-Rouge et Spiritek).

De nombreuses polémiques existent au sein du mouvement lui-même. La plus récurrente est celle qui vise à déterminer si le mouvement est avant tout festif ou politique, polémique qui amène différentes interprétations du mouvement : le versant politique restant partisan de petits rassemblements à taille humaine et exempt de toute législation puisque clandestins.
Une autre polémique vise la médiatisation du mouvement et l'afflux massif de participants qu'elle engendre, générant des problèmes de pollution et amenant avec elle un nombre important de revendeurs de drogue (dealers) qui donnent souvent de la free party, une image de « supermarché de la drogue ».

 

FRENCHCORE : Le frenchcore est un style qui s'exporte peu en dehors des frontières françaises. C'est un style de hardcore qui n'est pas du tout expérimental et qui pourtant se colle l'étiquette d'« industriel ». Créé par le groupe Micropoint (duo composé de DJ Radium et d'Al Core), ce style a très peu évolué, se voulant même parfois rébarbatif et peu innovant. Il essaie péniblement de s'ouvrir à d'autres influences comme la fusion rock hardcore/techno hardcore représentée par les groupes Fast Forward, Palindrome, ou encore Moshpit

 

GABBER : Le mot gabber (qui a ensuite dérivé en gabba) provient de l'hébreu et signifie « ami » aux Pays-Bas. Le gabber est plus axé happy, tandis que le real hardcore est composé d'artistes restant accrochés à la ligne directrice du hardcore originel. On peut citer notamment des producteurs comme Liza N'Eliaz, Lenny Dee, Laurent Hô, Manu Le Malin, Psylocke. Les Hollandais sont quant à eux assez divisés sur la question. 3 Steps Ahead, Dj Promo, Gizmo ou encore Rob Gee mélangent parfois ces deux styles. Néanmoins, dans le fond ces musiques se rejoignent et il est parfois difficile de faire la part des choses.
Le real hardcore quant à lui continua à obtenir un franc succès aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique sous l'impulsion des fameux DJ Promo, Buzz fuzz, Neophyte ou encore 3 Steps Ahead. Des artistes provenant des pays de l'ex-bloc soviétique commencèrent à se faire une place non négligeable comme E-Man. La récupération politique (certes relative) de ce style par les mouvements d'extrême-droite en Hollande et en Belgique flamande, sujette à des querelles dans le milieu, a poussé de nombreux artistes à s'en démarquer, que ce soit par leur style ou par leur créativité.
Le point commun de ces deux styles est un profond mépris pour la dance et la trance, considérées comme peu innovatrices et très commerciales. De nombreux morceaux gabber évoquent cette rivalité, le plus connu étant Meet her at the Thunderdome de DJ E-rick&Tactic en réponse à Meet her at the love parade de Da Hool.
Le style en lui même n'a jamais évolué, et la relève arrive avec le hardstyle. C'est à cette époque la fin des deux compilations annuelles de Thunderdome (bien qu'ils aient sorti des compilations après 1999) , qui laissera la place à Masters of Hardcore, dans un style plus dur.

 

GHETTOTECH : Style musical populaire originaire de Detroit basé sur de la Techno et du hip-hop au rythme assez rapide (entre 140 et 170 bpm) et aux textes très directs, parfois pornographiques. Descendante de la Miami Bass inventée par les rappeurs des années 80 en Floride, de la Ghetto House des années 90 ainsi que de l'Electro de Detroit (electrobass/technobass) ou même du P-Funk et du Crunk, la Ghettotech continue à se développer depuis 1994.

Cette musique très énergique et efficace sert de canevas pour une danse très érotique, d'où également le nom de Booty Bass pour qualifier ce style. Les répétitions de samples intempestives donnent un côté idiot et ludique. Les paroles sont très simple et très vite assimilées par le clubber qui s'empressera de chanter en cœur "Pump it, Pump it". Évidemment les plus puritains s'abstiendront.

GOA TRANCE : La Goa trance ou Hippie trance (souvent dénommée goa ou 604 par analogie graphique avec GOA) est une forme de musique électronique. C'est un style de trance qui provient de l'État indien de Goa, ce qui est plutôt unique car la plupart des formes de trance ont été développées en Europe.
La trance goa est étroitement liée à l'apparition de la trance psychédélique (ou Psy trance) pendant la seconde moitié des années 1990, mais la différence entre les deux genres est en grande partie une question d'opinion (si elles sont considérées comme synonymes par certains, d'autres trouvent la trance psychédélique plus « métallique » et la goa plus « organique »). Ils sont cependant tous deux distincts des autres formes de trance sur le plan sonore, en grande partie du fait des sons uniques qu'ils utilisent. Sur le plan culturel, ils sont d'une manière générale plus underground et moins commerciaux que d'autre styles de trance. On a davantage de chances d'entendre le son goa à des fêtes en plein air et dans des festivals que dans les boîtes et lieux comme Ibiza.
Les premières compilations ou albums où l'on a pu distinguer à l'oreille le son goa de la trance normale, sont sans doute Project II Trance de Dragonfly Records et sa suite Order Odonata.

Cette musique a ses racines dans l'État de Goa à la fin des années 1960 et au début des années 1970, tenu pour une sorte de mecque hippie bien que le style de trance goa actuel ne soit apparu qu'au début des années 1990. L'afflux de touristes a diminué dans les années 1970 et 1980 mais un noyau dur est resté à Goa, se concentrant sur le développement de la musique tout en pratiquant d'autres activités telles que le yoga et la consommation festive de drogues. La musique finalement connue sous le nom de trance goa n'a pas évolué à partir d'un genre unique mais s'est surtout inspirée de la musique industrielle/EBM avec Front Line Assembly et A Split-Second, de l'acid house (en particulier « What time is love? » des KLF) et du rock psychédélique avec Ozric Tentacles, Steve Hillage et Ash Ra Tempel. En outre, la musique tribale/ethnique orientale devint également une source d'inspiration, ce qui n'a rien de surprenant si l'on considère que c'est de Goa, en Orient, que la trance goa est originaire. Un exemple (1974) de la relation entre le rock psychédelique et la musique qui serait connue par la suite sous le nom de trance goa est l'album très expérimental et psychédélique « Galactic Supermarket » des Cosmic Jokers (une collaboration entre Ash Ra Tempel et Klaus Schulze), qui comporte par moments des rythmes 4/4 entrelacés avec des bribes de rock psychédélique, des synthés analogiques et, de temps à autre, des motifs de tambours tribaux.
L'introduction de la musique techno et de ses techniques à Goa a mené à ce qui deviendrait par la suite le style trance goa ; les premiers artistes incluent les DJ Laurent, Fred Disko, Goa Gil, et un peu plus tard Mark Allen. Beaucoup de « fêtes » (généralement semblables aux rave party mais avec une atmosphère plus mystique, au moins au début des années 1990) sont entièrement consacrées à ce genre de musique. Dans les autres pays, la goa est aussi régulièrement jouée à des raves, festivals et fêtes en conjonction avec d'autres styles de trance et de techno.
Aujourd'hui, la trance goa a une postérité significative en Israël. Elle a été introduite dans ce pays par d'anciens soldats revenant de voyages d'agrément effectués à Goa au début des années 1990, après leur service militaire. Une grande partie de la trance goa est maintenant produite en Israël, mais sa production et sa consommation est un phénomène global. Les nouveaux « hot-spots » d'aujourd'hui incluent le Brésil, le Japon, et le Mexique. Le son ou style goa actuel a beaucoup évolué depuis 1997. De 1997 à 2000 la scène de la trance goa a manqué d'un objectif clair. les musiciens ont essayé beaucoup de choses, depuis les breakbeats jusqu'à la minimal techno. À cette époque, le principal était de tout faire pourvu que cela diffère de la bonne vieille musique. Dans ces conditons, on pouvait hélas entendre n'importe quoi à une fête goa. Après 2000, de nouveaux styles sont nés, de sont fixés et ont survécu jusqu'à aujourd'hui. Malheureusement, une grosse part de la musique du rayon trance goa n'a aujourd'hui rien à voir avec le son d'origine de celle-ci.
Il existe aussi un genre underground spécifique, originaire de Finlande et dénommé suomisaundi. Une de ses marques distinctives est la référence à la trance goa des débuts ou du milieu des années 90 et ce genre est fréquemment mis en valeur sur la scène des parties forestières en Finlande. On y joue surtout de la trance goa et de la psytrance "suomi" (finlandaise).
La goa est essentiellement de la musique « dance-trance » (elle était désignée comme « trance dance » dans ses années formatrices). Elle a un rythme énergique, presque tout le temps en 4/4 et allant souvent jusque dans les 16èmes ou 32èmes notes, spécialement pour les lignes de basses de pompage. On remarque également un changement vers un battement de 12/8 avec le même tempo pendant quelques parties de la musique. Un morceau typique va généralement augmenter jusqu'à un mouvement plus énergétique dans la seconde moitié, et ensuite diminuer assez rapidement vers la fin. Généralement d'une longueur de 8 à 12 minutes, les morceaux de goa ont d'habitude des basses sensiblement plus fortes que les autres types de trance (à l'exception de la Hard-Trance) et incorporent des sons plus organiques (utilisation abondante de filtres de résonance, le plus célèbre d'entre eux est généré par le synthétiseur Roland TB-303). Le BPM se situe généralement dans la gamme des 130 à 150, ce qui rend la trance goa plus rapide que la trance "classique", bien que certains morceaux puissent avoir un BPM de 110 ou montant jusqu'à 170.
Dans l'État de Goa, les fêtes de trance goa peuvent se dérouler à des endroits inhabituels comme sur une plage, dans un désert ou au cœur d'une forêt, bien qu'il ne soit pas rare qu'elles soient tenues dans des endroits conventionnels comme les boîtes de nuit. La scène peut n'être qu'un montage provisoire. Ils doivent payer la police locale, les baksheesh. Une fois que les baksheesh ont été payés, ils sont libres de sortir leur charas (sorte de hashish) et de remplir leur chillums (pipes coniques) sans la peur de se faire arrêter.
Les fêtes aux alentours du Nouvel An ont tendance à être les plus chaotiques. Voyageurs, mendiants et sadhus de toutes parts d'Inde viennent se joindre à l'évènement.
Les fêtes goa ont également un certain aspect visuel, l'utilisation de couleurs fluorescentes est courante sur les vêtements et sur les décorations telles que des tapisseries. Les graphismes sur ces décorations sont d'habitude associées avec des thèmes tels que aliens, des images hindouistes, autres religions (particulièrement orientales), champignons (et autres images psychédéliques), chamanisme et technologie. Les lieux devant les stands de DJ présentant des objets religieux sont aussi des décorations courantes.
Pendant une courte période à la moitié des années 1990, la trance goa a eu un succès commercial significatif grâce au soutient de DJ comme Paul Oakenfold. À peine quelques artistes ont réussi à être des « stars » de Goa Trance. Les deux les plus remarquables sont Man With No Name et Infected Mushroom. Juno Reactor avaient leur musique présentée dans beaucoup de films hollywoodiens comme Mortal Kombat, Matrix, et même Il était une fois au Mexique, mais si ce sont des morceaux de trance goa ou psychédélique ou pas est discutable.
En fait, la trance goa reste une forme de musique underground et à part pour les artistes les plus populaires (Hallucinogen, Juno Reactor...), les albums de trance goa ne sont généralement pas vendus chez les principaux disquaires.

 

HAPPY HARDCORE : Le Happy Hardcore est style musical qui refuse le côté dark et minimaliste des productions hardcore. Mélange de dance et de techno hardcore, il tire aussi ses origines de la jungle et oscille généralement entre 140 et 180 BPM (Flowers need the rain de Stealth en est une notable exception avec 220 BPM). Ce style est surtout populaire dans les pays anglo-saxon, aux Pays-Bas et au Japon. Au Royaume-Uni on appelle ce style tout simplement Hardcore, d'où une grande confusion parmi les amateurs de techno hardcore.

Né au début des années 1990, le Happy Hardcore ne sera reconnu en tant que tel que vers 1994, à une époque où le hardcore a tendance à se durcir et que tout ce qui peut se rapporter à la dance est mal vu. C'est alors que des producteurs comme Brisk et Luna-C ont commencé à réintégrer le piano, les basses très lourdes (et non pas distordues) et les voix féminines. Néanmoins Slipmatt va changer la donne en ajoutant à tout cela des sons qui évoquent bien plus la joie et une ligne de basse moins adoucie et plus présente : c'est à ce moment que le Happy Hardcore prend son envol et se sépare complétement de la jungle.
Tout comme le hardcore, le Happy Hardcore a vite cherché le chemin de l'indépendance musicale, et les premiers labels estampillés Happy Hardcore voient le jour (Evolution Records, Slammin' Vinyl) ainsi que les boîtes de nuit : Die Hard, United Dance, Dreamscape... Le style commence à se développer et touche l'Europe continentale, notamment les Pays-Bas. La scène Gabber s'empare du mouvement, mais le succès n'est pas au rendez-vous : seuls Paul Elstak (Dj Paul utilise son vrai nom pour ses productions Happy) et Dj Promo tirent leur épingle du jeu, mais le style néerlandais est boudé par les anglo-saxons car trop teinté Gabber.
Dès 1996, on perçoit un essouflement du style : beaucoup d'artistes se recyclent alors dans la Hard House voire arrêtent leur carrière. C'est à ce moment aussi que Dougal, qui provient du 4-beat et de la bouncy techno (deux sous-genres marginaux du Happy Hardcore) sort ses premiers titres aux basses étouffées et aux mélodies plus complexes et matures, un style que l'on appelera plus tard UK Hardcore et dont le succès est grandissant.
Aujourd'hui la scène Happy Hardcore est intégrée dans le mouvement UK Hardcore, tant la différence entre les deux styles était difficile à faire au fil des années. Néanmoins certains artistes comme Brisk, Storm et Stealth revendiquent encore haut et fort leur appartenance au Happy Hardcore.
Les productions sont pour la plupart originaires du Royaume-Uni, à quelques exceptions près, comme les allemands de Dune (Are you ready to fly, Rainbow to the stars). En Espagne, c'est la discothèque Xque qui va populariser ce style en l'associant à la makina.

 

HARDBASS : Le hardbass est le sous-genre le plus connu du hardstyle. Il est plus proche du Gabber (notamment pour les basses et les percussions, ainsi que le rôle des claps) que de la Hard Trance (pour les mélodies, mais avec des effets plus bruitistes). Né au Pays-Bas, c'est notamment The Prophet, Lady Dana,deepack, Dj Isaac et Dj Luna qui ont contribué au succès de ce style, très populaire en Suisse et en Allemagne.

 

HARDCORE : La techno hardcore se divise en plusieurs sous genres et certains de ces genres sont considérés comme représentatifs de la branche la plus radicale et dure de la techno avec un rythme souvent beaucoup plus rapide (170-220 BPM en général) mais surtout un spectre sonore plus appuyé dans les basses.
Durant les rave des années 1990, on reconnaissait le son du hardcore car il se démarquait du reste de par sa violence extrême, le public disait alors que c'était du hardcore car l'ambience devenait quasiment intenable pour beaucoup, les dance floors se vidaient. Musicalement, la scène dans sa globalité de par son jusqu'au-boutisme, menait à des expérimentations proches de celles conçues par le courant de la musique industrielle.
En France, cette notion semble s'être perdue au fil du temps puisque tout un pan de la scène qui n'est pas des plus représentatif essaie de devenir mainstream, se situant très loin de la musique industrielle et de l'expérimental tout en proclamant le contraire. Aussi, toute une partie de ce que l'on dénomme hardcore dans ce pays n'est souvent qu'une forme de hardtechno à laquelle on colle des sons graves, où l'usage de la saturation remplace un peu trop facilement ce qui devrait être un vrai travail sur les harmoniques, en bref un son beaucoup plus facile d'approche pour le grand public hardtechno, d'où l'explosion de ce que l'on nomme hardcore.
Le hardcore est né au début des années 1990. Au départ principalement influencé par la musique industrielle mais aussi la trance, la jungle, le breakbeat et le mellow, ce n'est qu'en 1992 qu'il se détache de tous les autres styles existants par la rapidité de son rythme et la puissance des basses poussés à l'extrême (souvent celles d'un Roland TR-909 et/ou Roland TR-808, auxquelles on ajoute une distorsion très forte). Le premier titre qui s'est revendiqué hardcore est We have arrived de Mescalinum United, diffusé par le premier label hardcore créé : PCP (Planet Core Productions).
C'est à cette époque que des groupes de DJ / producteurs qui auront par la suite un succès international comme Thunderdome (appartenant maintenant au groupe Universal Music Group) ou des pionniers comme DJ Rob et DJ Paul commencent à se faire connaître aux Pays-Bas (Rotterdam en particulier), en Belgique et en Allemagne. De l'autre côté de l'Atlantique, à Detroit et à New York, le style se développe peu à peu sous l'influence d'artistes comme Omar Santana ou Lenny Dee.
Jusqu'en 1994, le hardcore est encore peu divisé en sous-genres. Néanmoins, le style envahit peu à peu l'Europe, puis les États-Unis et se diversifie.
D'un point de vue international, le hardcore est une scène toujours très innovante, les DJ et liveurs les plus influents viennent des quatre coins du globe. Le hardcore expérimental est très apprecié au delà des frontières de la techno hardcore notamment dans le milieu de la musique industrielle, noise, power noise, power electronics et breakcore.
D'un point de vue français, les DJ les plus connus sont hollandais, Masters of Hardcore, Thunderdome ou encore Rotterdam Terror Corps, tous proviennent de la scène gabber. Depuis 2002, beaucoup d'artistes restent toujours dans la même vague (le hardcore old school) qui reste la vague la plus appréciée et la plus vendue, cela donne l'impression d'un essoufflement du mouvement, ce style musical tournant en rond et s'auto-caricaturant à qui mieux mieux.

HARDSTYLE : Le hardstyle est un style musical entre trance et la Techno hardcore (notamment le Artcore, un de ses sous-genres). Moins mélodique mais rappelant les sonorités "ringardes" de l'euro-trance, les basses sont plus agressives (distordues, mais dans une moindre mesure que dans le Gabber, notamment au niveau de l'enveloppe) mais le tempo est plus lent que la Techno hardcore (140-180 BPM contre 170-220 BPM).

Ce style est apparu au début des années 2000 aux Pays-Bas suite à la disparition progressive du Gabber, même si le style existait déjà de façon très marginale durant les années 90 en Belgique. Actuellement, ce style a immigré en Europe et des soirées consacrées à ce style ont lieu régulièrement dans des clubs de Suisse, Belgique, Allemagne ou France.
Le style se décompose en deux sous-genres dont les origines sont différentes : le jumpstyle originaire de Belgique et le hardbass provenant principalement des Pays-Bas.

 

HARDTEK : La Hardtek (contraction de "hard" - "dur" en anglais - et de Tekno ) est une musique électronique se situant entre la techno et le hardcore.
Plus dure que la techno classique, la hardtekno ou hardtek devient un style à part entière au début des années 1990, à la suite de la popularisation des free party, ces fêtes tekno libres et souvent illégales.
Ce style se caracterise par un battement par minute élevé, generalement compris entre 160 et 220 BPM. Le kick - correspondant à peu pres à un coup de grosse caisse de batterie - est omnipresent et marque en general chaque temps. Boudé par la critique musicale établie, ce style a néanmoins plusieurs milliers de references vinyles à son actif, mais beaucoup moins de sorties au format CD.
Les précurseurs, les fameux spiral tribe, etaient inspiré par l'acid house des clubs anglais. C'est en France, puis en Italie et en République Tcheque, que les productions ont été les plus nombreuses. Parmis les plus gros producteurs, nombre sont issus de sound system francais, tels que LSDF, Teknocrates ou Heretik System.

 

HARDTRANCE : La Hard Trance (peut également s'écrire "Hardtrance") est un style de la Trance plus dur, plus rapide mais tout aussi euphorique. Elle fait partie des genres de la hard dance (voir (en) Hard dance) qui regroupe donc la Hard Trance, et aussi le Hardstyle et la Hard house.

 

HOUSE : La house-music est née au début des années 1980 à Chicago, et la légende raconte que son nom provient du club le Warehouse, où officiait le D.J. Frankie Knuckles. La house est composée, à la base, d'un rythme minimal, d'une ligne de basse funky, et de voix, samplées ou non.
Frankie Knuckles en est le précurseur, mais on peut citer également Marshall Jefferson, Farley Keith aka Farley "Jackmaster" Funk et le fameux morceau "Love Can't Turn Around" (1986, Ralphie Rosario, mais surtout Larry Heard, qui produira l'hymne house "Can U Feel It" sous le pseudonyme de Mr Fingers, ou encore Lil' Louis avec le tube international "French Kiss".
Le premier morceau de house semble avoir été composé en 1983 par Jesse Saunders : "Funk U Up" (Mitchbal-Trax Repress). Cependant dès 1981, le Warehouse diffusait les premiers tubes acid tels que "This Is Acid" ou "I Got A Big Dick" de Maurice.
Même si la house est née à Chicago, les villes de Detroit et New York ont eu une scène rapidement très active. On pense notamment à la hip-house, la New-Jersey house (dont le groupe Blaze est toujours un digne représentant) ou la house-garage inspirée par le club où jouait Larry Levan, le Paradise Garage.
Anecdote amusante, Franckie Knuckles et Larry Levan étaient amis avant qu'ils ne deviennent DJ. Les promoteurs du Warehouse souhaitaient même embaucher Larry Levan à l'ouverture du club, mais il passa la main à Frankie Knuckles. Le reste fait partie de l'histoire. Larry Levan est mort en 1992 et reste un mythe intouchable en tant que DJ. La house est originellement reliée aux DJ.
Mel Cheren, emblématique producteur new-yorkais de dance-music, qualifiait la house de "disco on the budget" (disco à l'économie). De fait, cette musique s'est caractérisée dès ses débuts par des moyens de productions réduits, un côté "fait à la maison" qui participa au succès de son nom : house-music. Les précurseurs enregistraient leurs morceaux sur cassettes dans le seul but que le DJ les passe en club. Ces expériences ont façonné la culture des club et sa mythologie. Les disques vinyls sont arrivés rapidement après.

 

JUMPSTYLE : Le jumpstyle souvent nommé jump est originaire de Belgique, le nom provient simplement de la façon de danser typique du genre (ce que les Hollandais appellent hakken), qui consiste grossièrement à sauter tout en bougeant une jambe puis l'autre de l'avant vers l'arrière et vice versa en suivant le rythme des basses.
Né au milieu des années 90 (on appelait alors ce style techno belge), c'est un juste mélange de hard house et de Gabber. Les mélodies sont moins complexes (limitées souvent à 12 pas) et les percussions sont très peu présentes à l'exception du charley. On retrouve parfois des samples de titres Happy hardcore.
Ce style va vraiment commencer à s'exporter en dehors des frontières belges et du Nord-Pas-de-Calais qu'à la fin des années 90, entre autre en Espagne dans les compilations Pont Aeri et Xque, puis un peu partout en Europe, popularisé entre autre par Dj Coone dès 2002.

 

JUNGLE : La Jungle est antérieure à la drum'n'bass.
Pour certains, il y a une réelle différence sonore : on peut associer la « jungle » (anciennement appelée « Jungle techno ») au tourné vers un travail rythmique complexe et d'un synth assez pauvre (souvent un simple sinus avec des effets de filtre) alors que la drum'n'bass a une structure rythmique beaucoup plus simple (appellé 2-Step) mais un travail sur les synthés beaucoup plus poussé
Enfin, le terme « jungle » est parfois utilisé comme raccourci pour désigner le Ragga jungle.
Malgré une dénomination exotique, la Jungle n’est pas née dans la chaleur d’une forêt tropicale mais bien dans les caves sombres des clubs anglais. Le mot jungle signifie dès lors Urban Jungle (jungle urbaine) pour décrire le quotidien difficile des jeunes dans une société anglaise culturellement verrouillée. La jungle tire son origine des raves anglaises. Elle apparait au début des années 90. Certains ont eu l'idée de superposer des breakbeat accélerés sur la ryhtmique classique techno. Puis le kick a été progressivement retiré et les breakbeats ont été de plus en plus travaillés, redecoupés, réassemblés, etc. La jungle se nourrit aussi de l'influence de la communauté jamaicaine anglaise et se met donc vite à intégrer des elements de hip hop, ragga, dub. Ces éléments se retrouvent aussi bien dans les sons que dans la pratique du deejaying avec par exemple le rewind. La jungle intègre des voix, souvent planantes et féminines ou ragga, venant contraster avec la rudesse et la rapidité des rythmiques. L’esprit général s’inspire souvent du dub avec de fréquentes interventions de toasters et des effets caractéristiques sur les sons de basse. 2 albums sont ainsi considérés comme mythiques en la matière : Timeless, de Goldie en 1995 et New Forms de Roni Size en 1996. Ces deux artistes sont les pionniers de la jungle, au même titre que A Guy Called Gerald, 4 Hero ou les membres du label Metalheadz de Goldie (Optical, Ed Rush, Dilinja, Photek...).


LIVE ACT : Un live act ou liver est un artiste de musique tekno ou indus. À la différence du disc jockey qui manie les platines et les disques vinyle, le liver utilise des instruments de musique électronique (communément appelées machines) et des ordinateurs pour jouer sa musique.
Les compositions qu'on retrouve sur les vinyles tekno sont produites à l'aide de ces machines, puis enregistrées et enfin pressées sur vinyle. Lors de l'émergence de la musique tekno, les sound system n'avaient pas toujours les moyens de faire presser leurs compositions pour les jouer lors des free-party; ils les jouaient donc en direct avec leurs machines. Cette utilisation offre de plus un avantage non négligeable : elle laisse la possibilité au liver de modifier et régler sa musique en direct, afin de l'adapter à son public, à l'ambiance de la soirée. On parle alors de live-act.
La musique jouée par un liver est donc très différente de celle d'un dj.

 

MAKINA : Le mot « makina » signifie « machine » en espagnol du fait que les premières boîtes de nuit à jouer ce style de musique se situaient à proximité des zones industrielles.
Née au début des années 90 en Espagne, plus précisement au Nord-Est de la Catalogne dans la région de Barcelone, la makina connut un début difficile mais on assista vite à son explosion, notamment grâce à des boîtes telles que Xque, Pont Aeri, Chasis, La Festa, Scorpia et bien d'autres. Dérivée de la dance, la makina est caractérisée par un tempo assez élevé (vers les 170-180 BPM), des basses puissantes, des mélodies joyeuses et très faciles à retenir. Actuellement, un mouvement Hardcore a envahi l'Espagne.
Néanmoins, la makina commence à s'implanter en France, notamment grâce au label « Bit Music » et à sa série de compilations %makina (100% makina… et 10000%makina), que les makineros et makineras critiquent du fait qu'ils estiment que ces compils ne sont pas assez représentatives de ce qu'est la vraie makina.
Comme DJ makina connus, on retrouve Dani Fiesta, Pastis et Buenri (Xque), ainsi que Skudero et Metralla (Pont Aeri). La discothèque la plus connue de France, le Marina Atlantide, est à Port-Barcarès, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Les résidents sont Botch et Brian.
Récemment, le tournant musical que prend la makina a été beaucoup critiqué, certains DJ mêlant harddance, hardstyle, hardtrance ou hardcore avec la makina.
On retiendra que la makina a beaucoup évolué depuis sa création, aussi bien au niveau technique qu'au niveau mental. Elle suscite chez certains jeunes une grande passion en Catalogne espagnole et francaise (dans les Pyrénées-Orientales ).
On peut décomposer le courant makina en : Revival, Cantaditas (chantée), Evolutive,
Revival (chantée), Base.
Un peu comme le gabber, la makina connaît un détournement extrémiste qui lui a valu une réputation de « musique de fachos ». Il est vrai que souvent cette minorité de « makineros » est sous l'emprise de drogues dures (type ectasy) ou de l'alcool.

 

MINIMAL TECHNO : Dérivée de la techno traditionnelle, la minimal techno propose toutefois une structure plus éclatée et plus minimaliste, comme son nom l'indique! Un tempo plus lent, des variations rythmiques et séquencielles moins fréquentes - parfois moins régulières - et l'utilisation de basses qui s'étirent en contraste avec des percussions très brèves et aigues sont le propre de ce genre qui compte de plus en plus d'adeptes: on assiste depuis quelques années principalement en Allemagne et maintenant partout en Europe à une "déferlante" minimale.
L'apparition de la techno minimale découle de l'évolution de la techno origininelle de Detroit : on doit les premièrs balbutiements de cette musique entre autres au Canadien Richie Hawtin qui crée le label Plus 8 dans les années 90, et sort sous le pseudo Plastikman des productions sombres, très pointues, et évidemment extrêmement minimalistes. Le succès est au rendez-vous, et rapidement les clubs européens, et plus précisément Allemands (Richie Hawtin est un grand ami de Sven Väth) commencent à s'intéresser à ce nouveau genre musical à part entière.
Au fil des années la techno minimale est devenue LA spécialité allemande, et surtout berlinoise. Dans cette ville se trouve le must des clubs dédiés à cette musique : Ostgut et le fameux Panorama Bar, Watergate et Week End sont les lieux où sont régulièrement programmés les DJ les plus talentueux. L'Allemagne a également vu apparaître ces derniers temps une "house-techno" minimale plus "groovy", moins rêche, mais tout aussi complexe et hypnotique: Pier Bucci, Ricardo Villalobos et Luciano en sont les fers de lance.
Les labels les plus créatifs aujourd'hui sont (entre autres) le label M_nus (créé par Richie Hawtin), Kompakt, Cadenza (Luciano), Mischwald, Perlon 5Ricardo Villalobos, Trapez et Traum Schallplatten (Dominik Eulberg, Alex Under, Oliver Hacke...), Playhouse, Mobilee, Persona Records (Stewart Walker), Freude am Tanzen, Kahlwild, Foundsound ou encore Musik Krause.

 

MUSIQUE ELECTRONIQUE : La musique électronique est un type de musique conçue à partir des années 1950 à partir de générateurs de signaux et de sons synthétiques. Avant de pouvoir être utilisée en temps réel, elle fut primitivement enregistrée sur bande magnétique, ce qui permettait aux compositeurs de manier aisément les sons, par exemple dans l'utilisation de boucles répétitives superposées. Ses précurseurs furent hébergés dans des studios spécialement équipés, ou dans des institutions pré-existantes. La musique pour bandes de Pierre Schaeffer également appelée musique concrète, ne peut s'assimiler à ce type de musique dans la mesure où son matériau primitif était constitué des sons de la vie courante. La particularité de la musique électronique est de n'utiliser que des sons générés par des appareils électroniques.
Le désir des compositeurs de construire un modèle d’instrument électrique puis électronique, date primitivement des nombreuses machines et instruments qui se sont multipliés au début du XXème siècle, fruits de recherches souvent longues. Ces recherches visaient au départ à élargir l’instrumentarium orchestral et à fonder la création sur de nouvelles recherches de timbre. Citons pour mémoire : le piano (electromusical piano) et la harpe électrique d’Elisha Gray et Alexander Graham Bell (1876) , le Singing Arc de William Du Bois Duddell (1899), le Telharmonium (ou dynamophone) de Thaddeus Cahill (1900), l’ætherophone ou thereminvox de Lev Theremin (1920), l’électrophon ou sphärophon de Jorg Mager (1921) , instruments tirant tous partie des tubes électroniques et dont la diversité des sonorités était, malheureusement pour leur développement commercial, proportionnelle à leur encombrement.
Les premières recherches musicales expérimentales se servirent de matériels de laboratoire ou de techniques d’enregistrement radiophoniques détournés de leur fonction première. C’est l’époque du travail en studio et de la multiplication au sein d’institutions déjà équipées dans ce genre de matériel (notamment les radios), d’entités spécialisées, dirigées par des musiciens, et consacrées à cette musique électronique : En 1951, Herbert Eimert prendra ainsi en charge le studio de musique électronique de la WDR à Cologne, Pierre Schaeffer transportera son Club d’essai qui, devenu GRMC, s’installera à la R.T.F., et Luciano Berio et Bruno Maderna fonderont ce qui quatre ans plus tard deviendra le studio de phonologie de la RAI à Milan.
Dans les radios européennes, à Stockholm, à Helsinki, à Copenhague ou à la B.B.C à Londres, se mettent sur pied des studios dédiés à la musique électronique. On ne saurait passer non plus sous silence, dans cet état des lieux, les recherches entreprises au studio de sonologie d’Utrecht à partir de 1961 , et l’apport dans les années 1970 du studio de Stockholm (E.M.S.) qui développa sa recherche d’interfaces pour les musicien (synthèse hybride). Aux États-Unis, Vladimir Ussachevsky et Otto Luening débutèrent, également en 1951, les travaux de leur centre, rattaché en 1955 à l’université de Columbia, puis inauguré en 1959 sous la tutelle de l’université de Columbia Princeton, en tant que Columbia Princeton Electronic Music Center (CPEMC)[1]. Les subsides de l’université leur permirent même d’acquérir les synthétiseurs RCA , fortifiant du même coup l’implantation de ces centres de recherche au sein des universités américaines . Le matériau musical récupéré par ces chercheurs est de plus en plus diversifié, et sa maniabilité permettra aux compositeurs de se libérer progressivement de son inertie propre ; mais du même coup, leurs exigences se sont faites de plus en plus drastiques. Dès les premiers balbutiements de cette expression artistique originale, les compositeurs se prennent au jeu d’une écriture en conformité avec cette nouvelle technique, qui marierait le plus agréablement possible les critères physiques et les critères esthétiques du sonore devenu matériau musical. Libérée de la production instrumentale, la représentation peut s’attacher à noter l’effet plus que la cause, à distraire les a priori, pour composer en fonction de la phénoménologie du son. C’est pourquoi les compositeurs recherchent la possibilité d’extraire de la technologie une nouvelle liberté d’écriture, une nouvelle liberté de choix dans les éléments constitutifs de l’expression, et une prise en compte des problèmes de composition et de leur résolution formelle.
La génération des années soixante a tenté de se dégager des tendances de l’écriture musicale d’après-guerre et de recréer une nouvelle forme attachée à ces nouveaux instruments pour permettre l’émergence d’un nouveau type de musique. Puis la synthèse sonore s’échappant des laboratoires et envahissant un nombre de plus en plus considérables d’institutions publiques et privées dédiées à l’expérimentation musicale, les compositeurs de la génération des années soixante-dix, aidés par le temps réel, purent parcourir les multiples degrés de miniaturisation des composantes du son musical.

 

NEW BEAT : Le New Beat est un genre européen de musique électronique, dérivé de la house et précurseur de la techno, sous l'influence de l'Electronic Body Music

Le New Beat est une contribution de la Belgique à l’histoire mouvementée de la musique electronique. En 1988, à Bruxelles, l'EBM oldschool connait une période de popularité, les rythmes minimalistes et martiaux du "Headhunter" de Front 242 font fureur dans des clubs comme le Boccaccio à Destelbergen et l'Ancienne Belgique à Bruxelles, tandis que la House de Detroit et l'Acid house anglaise commencent à débarquer sur le continent. Le déclic se fait d'après la petite histoire quand un DJ passe par erreur le morceau Flesh de A Split Second à 33 tours au lieu de 45 tours : le public apprécia ce nouveau rythme et les DJ ont continué à passer les titres au ralenti.
Le croisement de toutes ces influences donne naissance à une musique de club naïve, colorée et enthousiaste, qui récupère sans vergogne les hits d'Outre-Atlantique (le tube « Rock To The Beat » de One O One est entièrement copié sur le « Rock To The Beat » de Reese, alias Kevin Saunderson), plaquant des gimmicks, slogans ecstasy ou aciiiiiid criés sur des rythmes minimalistes ; le « smiley » jaune, emblème du mouvement, fleurit partout.
Un courant d’échanges intenses et fructueux s’installe avec la house de Detroit, mais le New Beat est un poil trop vulgaire pour durer et son goût pour le plagiat maladroit n'arrange rien à l'affaire. Après une vie intense de deux ans, l'hybridation avec l'acid house tourne à un son plus dur, évoluant franchement vers la techno. Le courant s'offre une respectabilité et un label comme R & S Records, par exemple, accueillera la crème de la techno internationale.

 

PROGRESSIVE TECHNO HOUSE : L'un des représentants très caractéristiques de la progressive house est le jeune anglais James Holden. Il crée son propre label Border Community et signe Petter, Fairmont, Nathan Fake, Extrawelt, et the MFA.
Les frontières entre la progressive house et la deep minimal house ne semblent pas définitivement arrêtées, car ces musiques sont en pleine évolution.
Ces musiques sont marquées par des rythmes issus de la house, mais au tempo nettement plus fins, agrémentés de notes de claviers fuyants vers l'infini.


RAVE : Une rave ou rave party est une fête techno se tenant généralement dans un lieu inhabituel, tel une forêt, une grotte, des bâtiments divers et variés, désaffectés ou non.
Le terme rave party désigne aussi assez souvent une soirée house, trance, trance goa, trance psychédélique.
L'esthétique du lieu, la décoration et l'environnement visuel sont généralement extrêmement soignés dans ce type de soirée.

Le verbe anglais to rave peut se traduire par « délirer », « divaguer » ou « s'extasier ».
Le terme rave a été utilisé pour désigner une soirée (party) dès les années 1960 à Londres par les descendants des immigrants venus des Caraïbes ; il fut ensuite repris dans les années 1980, lors de la naissance de l'acid house à Chicago et en Grande-Bretagne ensuite.

Le terme rave était initialement un équivalent du terme free party et désignait les « fêtes libres » dans leur globalité, soirées qui se déroulaient hors du cadre législatif réglementant les fêtes en terme de sécurité, de droits d'exploitation...
Mais même si il y a souvent confusion entre rave party et free party du fait de leur origine commune, car les deux termes font références à la fête libre, ils désignent maintenant deux courants bien distincts :
la Free party qui revendique un côté underground et tekno ;
la Rave party qui désigne une fête techno officielle, réglementée, liée à des impératifs commerciaux.
Cette scission des deux termes et des deux publics est apparue d'abord en France dès le milieu des années 1990, notamment sous l'impulsion des Spiral Tribe qui commençaient alors à utiliser le terme de Free party sur leur fly plutôt que celui de rave.
Le phénomène rave party est né de l'intersection d'un certain nombre de facteurs. Même s'il s'est d'abord répandu en Grande-Bretagne, il a suivi la même ligne de progression dans la plupart des pays où le mouvement commença par être balbutiant avant d'émerger en rencontrant un franc succès qui poussa les services gouvernementaux à légiférer.
Dans le milieu des années 1980, le gouvernement Thatcher opère une répression stricte sur les mouvements contre-culturels d'abord en expulsant les squats, qui iront naturellement renforcer le mouvement traveller avec lequel ils entretiennent des liens forts. Cet afflux de population vers le mouvement traveller le place alors à un niveau de visibilité qui lui vaut une vague de répression « musclée » qui politise un mouvement qui se voulait surtout pacifiste. Cela le prépare favorablement à accueillir tout mouvement « opprimé » et donc naturellement la techno dès qu'elle sera stigmatisée par la répression et la législation.
Malgré la mauvaise image de cette musique auprès du grand public et le refus de la plupart des radios de diffuser ce type de musique, les clubs techno se multiplient et se remplissent sans même avoir recours à la publicité. Devant cet engouement du public, certains propriétaires de clubs britanniques ont l'idée de dissocier vente d'alcool et horaires d'ouverture. En effet, traditionnellement au Royaume-Uni, les clubs ferment à l'heure où le permis de vente d'alcool expire. En ajournant volontairement leur licence de vente d'alcool, ces clubs peuvent non seulement rester ouverts toute la nuit mais aussi être ouverts aux mineurs. Ces clubs proposent des boissons énergisantes type smart drink ou energy drink pour compenser le manque à gagner sur la vente d'alcool. Cette situation ira crescendo, attisant les foudres des propriétaires de bars et des producteurs d'alcool, de sorte qu'en 1988, la loi impose aux clubs de fermer à deux heures du matin.
Les fêtards, cherchant d'autres lieux où continuer la fête après la fermeture des clubs, se trouvent naturellement en contact avec les populations contre-culturelles des squats et des travellers, et de nombreuses fêtes clandestines s'élaborent sur un modèle de sound system itinérant engageant un véritable « jeu du chat et de la souris » avec les forces de l'ordre. En mai 1992, Avon Free Festival est le premier festival techno gratuit organisé de manière clandestine et à grande échelle : trois jours de musique ininterrompue sont organisées à Castlemorton pour des milliers de ravers, au mépris total de la loi britannique. Le gouvernement réplique et, le 3 novembre 1994, le parlement britannique vote la clause Criminal Justice Bill du Criminal Justice and Public Order Act qui définit la rave comme « un rassemblement en plein air de cent personnes et plus (autorisées ou non à occuper le lieu) dans lequel de la musique amplifiée caractérisée par des pulsations répétitives est jouée pendant la nuit ». Cette loi permet entre-autres aux policiers de forcer les ravers à évacuer les lieux s'ils génèrent des nuisances et les contrevenants s'exposent à des peines de prison. Cette loi poussera de nombreux sound systems britanniques, dont les Spiral Tribe à s'exiler, notamment en France, créant ainsi le mouvement Free party.
Bien que la formulation « transe collective » donne une idée assez floue concernant la consommation de drogue dans ce mouvement, l'opinion publique a associé rave party et drogue.
En 1990, une jeune fille de 21 ans est retrouvée morte à l'Haçienda, le club le plus populaire de Manchester ; la presse s'en empare et la mort est imputée à l'absorption de deux ecstasy sans que rien ne prouve que les deux cachets en question en aient été. La virulence de la campagne de presse qui entoura ce fait divers est à rapprocher de ce qui entoura les scandales des punks en 1977.
Le mouvement rave party n'a d'ailleurs jamais nié les problèmes inhérents à la consommation de drogue, cherchant toujours dans la mesure du possible à mettre en œuvre le maximum de prévention concernant ce problème, que ce soit par l'information ou par la mise en place d'espaces calmes comme les chill out.
La techno n'est plus considérée comme une musique déroutante et elle a gagné sa place dans les clubs, la plupart des pays ayant mis en place une législation permettant de différencier les soirées officielles des soirées clandestines.
Le rave act est proposé en 2002, mais ne sera accepté qu'en 2003. Il sera alors intégré au Illicit Drug Anti-Proliferation Act : ce texte rend responsable les propriétaires de clubs ou les organisateurs d'événement de la consommation de drogues dans leur établissement ou pendant leur événement, ce qui place la promotion de « toute rave, danse, musique ou événement de divertissement dans lequel organisateur sait ou peut penser qu'il sera fait usage de substances illicites » au niveau de crime fédéral. Ce texte a été abandonné en février 2005.
En 1995, une circulaire émise par la Direction générale de la police nationale, intitulée « Les soirées raves : des situations à hauts risques », présente les rave parties comme « des points de vente et d'usage de stupéfiants » et liste les différentes opérations de police qui peuvent y intervenir.
Une grande vague de répression suivra cette circulaire et, fin 1998 (notamment suite à des événements comme la techno parade), les Ministères de la Défense, de la Culture et de l’Intérieur signent une nouvelle circulaire où une nette distinction est faite entre les organisateurs qui font une demande auprès des services administratifs — organisateurs de raves payantes pour la plupart — et ceux qui organisent clandestinement — organisateurs de free party.
Cette circulaire opère alors une véritable scission entre les deux mouvements, tant musicale que légale, même si cette scission s'était déjà opérée devant le succès grandissant des rave parties comme les Boréalis — cycle de festivals techno ayant lieu en été dans le sud de la France de 1993 à 2000 et dont les derniers n'étaient plus clandestins — avec l'instauration de « contre-festivals » tel que les Fuck boréalis.

 

SOUND SYSTEM : Dans le milieu free party ou rave party, un sound system désigne avant tout le matériel de sonorisation utilisé lors de la fête. Il se compose d'un ensemble d'enceintes, d'un ou plusieurs amplificateurs et autres appareillages (équaliseur, etc.), ainsi que d'un moyen pour le DJ de diffuser la musique (platines vinyles ou CD et table de mixage, ordinateur, etc.).
Par extension, le terme désigne la tribu (une bande d'amis plus ou moins nomades, voir free party) qui possède ce matériel, englobant également les dispositifs d'éclairage (spots et stroboscopes), la décoration, les moyens logistiques (souvent des camionnettes et utilitaires, type de véhicules très prisés dans le milieu des free parties).
Les sound systems (autant les individus que le matériel) bénéficient d'un respect quasi-totémique de la part des participants aux free parties. Il n'est pas rare, dans le cadre de certaines free parties, de voir ces derniers former un mur humain pour empêcher les forces de l'ordre d'accéder « derrière le son », endroit presque sacré réservé aux DJs et à leur entourage. Cet endroit est d'ailleurs plutôt une cachette, contrairement aux fêtes commerciales, où les organisateurs et les DJ se mettent en valeur sur une scène.
Ces moyens matériels sont le point névralgique des free parties : ce sont donc naturellement eux qui ont été visés, en France par les lois sécuritaires votées depuis 2001 et leurs propriétaires menacés de saisie dans le cas de fêtes non-déclarées dépassant 250 participants. Le Décret n° 2006- 334 du 21 mars 2006 modifiant le décret n° 2002- 887 du 3 mai 2002 pris pour l'application de l'article 23- 1 de la loi n° 95- 73 du 21 janvier 1995 et relatif à certains rassemblements festifs à caractère musical a ramené le nombre de participant à 500 (et modifié quelque termes de l'amendement dit "Mariani" de la Loi sur la sécurité quotidienne (LSQ))

 

SPEEDCORE : Le speedcore est le style le plus dur et experimental de la techno hardcore. Il se caractérise par un très fort BPM et marque un certain retour vers la musique industrielle : bruitisme, anticonformisme, expérimentations, parfois avec la volonté de ne faire que du bruit et de choquer les auditeurs, et parfois au contraire, dans sa forme psychédélique extrêmement travaillée, de les faire entrer en transe.

La créatrice culte de ce style est Liza N'Eliaz, artiste belge. Elle fut surnommée « La reine de la terreur » car elle était la plus vieille productrice de Hardcore, ayant eu 40 ans en 1998.
Le style, originaire donc de Belgique et d'Allemagne s'est vite répandu, surtout aux USA et en France où Liza N'Eliaz se produisait presque exclusivement pour cette musique, même si la scène speedcore est composée d'artistes provenant des quatre coins du globe.

Le Speedcore devient Extratöne quand à partir de 3600 Bpm le son du kick devient continu.

SPEEDCORE OLD SCHOOL : Dénommé ainsi car les premiers disques de speedcore furent majoritairement composés de la sorte, c'est à dire avec des vieux instruments typiques de la scène Real Hardcore : le Roland TR-909 ou autre boîte à rythme très ressemblante, les synthétiseurs, les filtres audio. A cela s'ajoute assez souvent la guitare électrique, des voix provenant souvent de films d'horreurs (cris de terreur...). L'application de la distorsion à l'ensemble des instruments donne une musique parfois noise, bruitiste, d'où le fait que certains préférent noisecore à speedcore.


SPEEDCORE PSYCHEDELIQUE : Pour en revenir à la notion d'expérimentation citée plus haut, certains artistes de speedcore ne se cantonnent pas à un rythme rapide et des sons saturés. On parle alors de speedcore psychédélique et, ou expérimental. L'expérimentation pure ne permet pas de définir de techniques spécialement utilisées, mais on peut dire que le speedcore psychédélique comporte des sons très envoutants qui peuvent être aussi sombres que lumineux, c'est aussi le style de speedcore le plus industriel, très fréquemment lié au power noise. Il n'est pas tant question de choquer les auditeurs mais plutôt de les faire voyager. Les principaux représentants de ce style sont sortis sur le label Hangars Liquides pour la France, rendu connu grace aux mixs de Liza N'Eliaz, et des labels comme Fischkopf à l'étranger.

 

TECHNO : La techno est une forme de musique électronique qui est apparue au début des années 1980 simultanément dans les villes de Detroit et de Chicago. Le mot techno vient du nom d'un des premiers disques du genre, "Techno-City" du duo Cybotron. Des artistes américains comme Kevin Saunderson, Jeff Mills, Juan Atkins et Derrick May sont considérés comme les pionniers du genre. Ils intègrent les sons de certains artistes pionniers européens issus de la scène EBM (electro body music), New Beat, et Pop Synth comme les allemands Kraftwerk ou encore Jean Michel Jarre en ajoutant une rythmique simple et puissante, axée sur la grosse caisse. Alors que le genre décollera en Europe à la fin des années 1980, la techno restera très longtemps un genre confidentiel aux États-Unis.
Grâce à son développement en Europe, la techno a connu un réel développement au début des années 1990 qui aboutit au développement de plusieurs sous-genres. Même si le mot « techno », comme un peu à son origine, sert à regrouper certains styles de musique électronique dansante (trance, house), il est surtout utilisé pour décrire une forme bien particulière.
Le genre, fort présent dans les raves, n'a jusqu'à maintenant pas vraiment de succès auprès du plus large public. Mais il a gagné les clubs, en commençant par le Boy, le Queen, le Pulp, le Scorpion, Le Rex à Paris (premier QG de Laurent Garnier, Scan X, etc.), L'Anfer à Dijon (premier QG de Laurent Garnier), ou encore le Tresor à Berlin (qui voit les débuts d'Ellen Allien), Fabric à Londres, Coocoon Club à Frankfort (créé et tenu par Sven Vath lui-même, grand artisan de la techno allemande). L'Allemagne est d'ailleurs la première à créer la Love Parade à Berlin, défilé de chars techno qui rassemblent des centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale, suivie quelques années plus tard par Paris.

De plus, il est bon de savoir qu'au milieu des années 1990 le terme « tekno » est apparu pour dissocier les soirées gratuites et « libres » (teufs et teknivals) des soirées « techno » payantes (rave party).
La (ou le) techno se distingue par son abondance de percussions et de sons synthétiques joués sur une rythmique généralement régulière (4/4) et variante. On peut y mélanger des extraits ou samples d'instruments conventionnels comme la voix par exemple. Musique relativement rapide (120-145 bpm). Il existe des formes de techno lent(e) ainsi que rapides (jusqu'à 250 bpm) comme dans la hardcore… Beaucoup pensent que la techno est souvent monotone, sans mélodie apparente et conçue avec l'idée d'être superposée avec d'autres compositions durant la prestation d'un DJ.
En fait, le résultat de bons mix est obtenu par la modification de sons et d'harmoniques complexes. Les instruments éléctroniques permettent une approche différente de la composition qui ne reposera plus uniquement sur une expression "simple" de l'harmonie mais une progression dans le grain, la résonnance, le filtrage des sons qui évolueront tout au long des morceaux.
La techno se rapproche assez de la musique africaine par son côté dansant et hypnotique, en particulier la techno de Detroit qui s'est inspirée des sonorités funks, mais la techno de Detroit a également donné naissance à la techno minimaliste et conceptuelle de Richie Hawtin (Plastikman) et son label Plus8, qui a produit -entre autre- l'hypnotisant "Pull Over" de Speedy J. La techno européenne est, elle, issue des rythmes froids et sombres de la scène belge, par exemple Front 242, et allemande EBM (Electronic Body Music), new beat, mais si on veut chercher plus loin, les Pink Floyd en 1973 sur leur Dark Side of the Moon laissaient échapper un On the Run qui n'a rien à envier à beaucoup de productions actuelles…
L'évolution d'un morceau techno ne se fait pas par la mélodie mais par le glissement des sons, des rythmiques et par une variation cyclique de la pulsation rythmique. C'est en partie pour cela que la techno a révolutionné le monde de la musique et de la danse ; un autre aspect est son côté libre et anti-commercial. Connu mondialement, Jeff Mills a toujours refusé de signer sur une major, et l'un des labels cultes américains s'appelle précisément Underground Resistance.
La techno radicale continue son œuvre underground (Avec des artistes comme The Horrorist, Torgull, Laurent Hô, Manu Le Malin, Millimetric…). Cependant à la fin des années 1990 et au début des années 2000, une musique directement issue de la techno des débuts, mais plus accessible et plus mélodique, festive, voire expérimentale, brasse les sonorités electro, pop synthétique, house, et disco-funk. Émergent ainsi des artistes majoritairement français et allemands. On parle alors d'electro-tek et de house-tek/tek-house : DJ Hell, Sven Vath, Westbam, Ellen Allien, Josh Wink, Jori Hulkonnen, Dima/Vitalic, Terence Fixmer, Alter Ego, Oxia, Paul Kalbrenner, John Lord Fonda... Souvent créateurs et meneurs de labels indépendants, ces artistes poursuivent des carrières internationales à travers leurs lives et le Djing, dans les clubs mais également de nombreux festivals, toujours dans le milieu indé.
Puis des courants minimalistes s'installent progressivement tels que la minimal techno et la micro house : Ricardo Villalobos, Luciano, Isolee, Superpitcher, Ada, Claro Intelecto, la deep minimale house, et la progressive house : James Holden, Petter…
Notez également que le terme techno est utilisé de façon très générique en allemagne, alors qu'en France on distingue bien souvent l'electro de la techno.

 

TEKNIVAL : Un teknival ou tekos, contraction de tekno et de festival, est un rassemblement de plusieurs sound system qui peuvent venir librement installer leur « son » (système de sonorisation) pendant plusieurs jours consécutifs. C'est la présence de plusieurs sound system et la durée de la fête qui fait la différence entre une free party (généralement pas plus de 48 heures et avec un seul sound system) et un teknival (entre trois et cinq jours et avec plusieurs sound system). Ce type d'événement rassemble généralement plusieurs milliers de teufeurs et ne se limite pas au pays où ils se tiennent, les participants étant près à faire plusieurs centaines de kilomètres pour y participer. Certains teknivals sont traditionnels et ont lieu chaque année, par exemple les teknivals du nouvel an, le CzechTek ou en France, celui du 1er mai.
En France, les premiers teknival furent organisés par les Spiral tribe et ont tendance à s'officialiser suite à la loi sur la sécurité quotidienne votée le 29 mai 2001.

 

TEKNO : Le terme tekno désigne la musique électronique présente en free party (aussi appelée teuf en verlan).
L'orthographe du mot vise à distinguer la tekno (musique libre, voir copyleft) de la techno (musique commerciale du type discothèque ou radio et soumise aux droits d'auteurs) et est apparue au milieu des années 1990.
Ce souci de distinguer la fête libre de la manifestation commerciale est central dans cette musique qui est née dans la contestation des fêtes institutionalisées en Grande-Bretagne (Voir article détaillé rave party). Par la suite dépassé par son propre succès, le mouvement s'est scindé en deux avec d'un côté les rave parties diffusant de la techno et acceptant certaines contraintes administratives et de l'autre les free parties diffusant de la tekno et privilègiant la clandestinité.
On distingue deux type de performances en musique tekno :
le mix, qui se pratique généralement avec des platines vinyle, on dit alors que l'interprète est un disc jockey,
le live act, qui est basé sur l'utilisation de machines paramétrables telles que des échantillonneurs, des synthétiseurs, des processeurs d'effets, etc., l'artiste étant alors appelé liver.
La tekno est absente des grands réseaux habituels de distribution (majors, médias) et a su mettre en place son propre réseau alternatif de distribution et de diffusion notamment en utilisant les nouveaux moyens de communications comme internet.

 

TERROR : Le style Terror aux Pays-Bas, nommé ainsi à cause de certaines personnes qui éprouvent certainement un sentiment de terreur qui se dégage des morceaux (au sens gore et donc un peu comique), aussi nommé par d'autres noms plus rares Evilcore, Deathcore,et le Noisecore, un style bruitiste decrit plutot comme de l'anti-musique ou simple bruit. Tous ces styles sont très peu dansés, et souvent les fans se limitent à bouger la tête, d'où le fait qu'on les appelle souvent headbangers.

 

TRANCE : La trance est un genre de musique électronique dont l'origine remonte aux sources de la techno et de la house. Elle se caractérise par une recherche systématique de lignes mélodiques répétitives et planantes.
L'esprit de cette musique vient du fait que la musique et la danse peuvent altérer la perception sensorielle (comme dans le cas des derviches tourneurs de la religion islamique) et transporter l'auditeur dans un état d'extase hypnotique et méditative, la transe (sens premier de trance en anglais).
La trance voit le jour au début des années 1990 à Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Comme témoins du Frankfurter Trance Sound, on trouve notamment Sven Väth ou encore DJ Dag qui collabore avec Jam El Mar sur le projet Dance 2 Trance.
A Francfort, le Frankfurter Trance Sound se trouve au Dorian Gray, un club attitré. Avec Thorsten Fenslau, elle trouve une voie vers la commercialisation. Mais la trance n'est pas exclusive à une ville. À la même époque, un autre mouvement de trance se développe à Berlin autour d'artistes tels que Paul van Dyk.
Après quelques années de gestation en Allemagne, la trance évoluera au Royaume-Uni et aux Pays-Bas avant de s'étendre à toute l'Europe. Parmi ses illustres DJ, on citera DJ Tiësto et Paul Oakenfold. Si les plus célèbres DJ de trance sont allemands ou hollandais, c'est pourtant en Grande-Bretagne que la trance retrouve une seconde jeunesse en devenant progressive et underground.
Voici quelques grands noms actuel de la scène trance mondiale : Paul van Dyk, DJ Tiësto, Armin van Buuren, Nu Nrg, Johan Gielen, Ferry Corsten, Hands, Infected Mushroom etc.
Selon certains, la trance serait morte cinq fois de suite, mais aurait émergé à nouveau à chaque fois…

 

TRANCE PSYCHEDELIQUE : La trance psychédélique (souvent appelée psytrance) est une forme de trance (un style de musique électronique), apparue au début des années 1990. La Trance est caractérisée par un rythme rapide, dans la gamme des 125 à 150 battements par minute (bpm), contrairement à l'ambient et autres formes house et techno. Ses basses sont fortes, sans interruptions, sans changement et recouvertes par beaucoup d'autres rythmes, souvent produits avec le célèbre synthétiseur Roland TB-303.
Ce type de trance est le plus populaire au Royaume-Uni, en Israël,au Japon et à Goa. C'est cependant un phénomène global. Il est intéressant de constater qu'il y a une sous-représentation d'artistes américains, mais les artistes israéliens sont bien représentés.
Malgré la popularité de ce genre, il n'est pas aussi bien connu en dehors de la scène comme la trance néerlandaise ou britannique.

Le terme trance psychédélique est associé de façon très ambiguë voire synonyme avec le nom trance goa. Il n'y a pas de distinction claire entre ces deux termes. Certains par exemple, ont commencé à utiliser le terme trance psychédélique pour désigner un style plus récent fait par des artistes qui étaient connus pour avoir été des artistes de trance Goa, mais il était plus minimaliste, et moins mélodique. Le terme trance goa est aussi utilisé pour distinguer les morceaux qui semblent incorporer des mélodies plus orientales, indiennes et organiques, extraterrestres et spirituelle de ceux dont les mélodies n'incorporent pas de tels éléments, qu'ils désigneraient par trance psychédélique.
La trance Psychédélique s'est développée au début des années 1990 sur la scène de la trance goa sous l'influence d'artistes tels que Timeshard et Eat Static, tous deux étant sur le label Planet Dog.
La premier label de pure trance psychédélique a été Dragonfly Records, formé par l'artiste et producteur de trance Martin « Youth » Glover (un ancien bassiste du groupe Killing Joke) à Brixton, Londres. Pour cela, il tiré parti de l'organisation et du studio de son label déjà existant, Butterfly Records. C'est rapidement devenu le centre de la scène trance psychédélique de Londres. Raja Ram et Graham Wood ont tout d'abord produit là-bas sous le nom The Infinity Project. Simon Posford, qui a travaillé comme ingénieur du son chez Butterfly, a sorti plus tard son album légendaire, Twisted sur Dragonfly, sous le nom Hallucinogen. La première compilation sur Dragonfly a été un recueil d'extraits de trance et a rapidement été suivie par une autre compilation nommée Project II Trance en août 1993. Elle incluait le travail d'artistes bien connus comme le projet français Total Eclipse et Mandra Gora. En 1994, sont sortis des singles de Man With No Name, Prana, Ayahuasca, Slinky Wizard et Doof. La compilation signée Order Odonata est sortie la même année.
A ce stade, la scène évoluait rapidement et de nombreux labels ont été créés. Raja Ram et Graham Wood ont fondé leur propre label, nommé TIP Records (maintenant appelé TIP World). Tsuyoshi Suzuki a travaillé avec John Perloff pour créer le label Matsuri Productions. Flying Rhino Records a été établi par James Monro, Dominic Lamb et George Barker (Slinky Wizard), qui a loué Sally Welch comme directeur. Simon Berry a fondé Platipus Records, qui a sorti entre autres le premier vinyle de Technossomy. Il a aussi autorisé le célèbre Children de Robert Miles. Le projet de Simon, Union Jack a sorti l'album trance There will be no Armageddon en 1996, qui comporte quelque morceaux bien connus comme « Red Herring », « Cactus » et « Two Full Moons and a Trout ».
Pendant cette même période, un nouveau label a fait son apparition au Royaume-Uni. Certains considèrent Blue Room Released comme un des plus importants et inhabituels labels dans le genre trance psychédélique. Il a été mené par Simon Ghahary et a bénéficié d'une solide aide financière de la part d'une compagnie de hauts-parleurs britannique. À ce qu'on dit, Ghahary a eu la voie libre pour dépenser l'argent comme il sentait bon de le faire, indépendamment des chiffres de vente. Ce qui a permis à Blue Room de s'éloigner de la trance goa « classique » vers des directions nouvelles, plus expérimentales. Certains des artistes les plus connus à ce jour ont signé et ont eu leur travail distribué sur le label Blue Room Released. Leur première compilation appelée “Outside The Reactor” est sortie en avril 1995 ; elle présentait le travail d'artistes tels que Total Eclipse, Har-El Prussky, et Voodoo People. Trois des projets les plus connus - Juno Reactor, Total Eclipse et The Infinity Project ont aussi réalisé leurs albums cette année. Très vite, le projet allemand X-Dream a commencé à travailler sur Blue Room, en réalisant le single « The Frog » et l'album très influent Radio. À son apogée, le label a été jusqu'à sortir des œuvres telles que Violent Relaxation de Total Eclipse, Bible of Dreams de Juno Reactor, Saafi Brothers - Mystic Cigarettes et Dragon Tales de Koxbox.
En dépit d'être le centre de la production de trance psychédélique au milieu des années 1990, l'Angleterre présentait une scène de fête très limitée. Ceci était principalement dû au Criminal Justice Bill et aux heures de fermeture très serrées dans les boîtes de nuits. De l'autre côté de la Manche, en Allemagne, la législation était beaucoup plus libérale, ce qui a contribué, en plus de l'unification récente, au développement de la scène trance psychédélique là-bas. Le label allemand Spirit Zone Records est ouvert en 1994, et a fini par signer avec de nombreux artistes étrangers tels que The Infinity Project (Royaume-Uni), K.U.R.O. (Japon), Etnica (Italie), et Har-El Prussky (Israël). C'était aussi le label « maison » de nombreux artistes allemands tels que Electric Universe, Star Sounds Orchestra et S.U.N. Project. La France est aussi devenue terre d'azile pour des centaines de raves goatrance, avec des organisations tel que TBE qui organisa le 31 décembre 1992 un concert mémorable de Juno Reactor à Paris juste avant leurs succés communs avec Total Eclipse, mais également avec Techno Tanz qui deviendra Gaia Concept & les projets émergents maintenant célèbres comme Talamasca et Transwave.
Aux alentours de 1997, la scène originale trance goa subissait une dure période, spécialement au Royaume-Uni. Les ventes ont chuté et beaucoup de grands labels comme Flying Rhino ont fait faillite, tandis que d'autres devaient se refaire et reparaître sous un nouveau nom, comme l'a fait TIP World. La mort de la trance Goa a été « officiellement » déclarée par Tsuyoshi Suzuki sur son album Let it RIP, où on pouvait lire sur le livret « RIP : Mother Theresa, Princess Diana, William Burroughs, Goa trance. » (Rest In Peace) C'est à cette époque que paradoxalement Newom, un des premiers labels indépendants de Psytrance en France sort Mad Stof & son single Turn On. Le nouveau son de ce que deviendrait la trance psychédélique aujourd'hui est apparu à ce moment. Il incluait des éléments de trance minimaliste et trance progressive, house, et techno, tout en se concentrant moins sur les mélodies originales du Goa. L'Allemagne est devenue le centre de ce mouvement en 1997 et 1998. Beaucoup d'artistes suèdois sont également apparus en jouant un son plus progressif. Celui qui a remporté le plus de succès est le bien connu Tomasz Balicki (Atmos). Son morceau “Klein Aber Doctor” a été la sortie la plus brillante de Flying Rhino, qui était en cours de restructuration, à ce jour. Même le label Dragonfly a commencé à se diriger vers ce nouveau son progressif, et la trance psychédélique devenait une fois de plus populaire. Les premières sorties d'Atmos, Noma, S-Range et Son Kite ont seulement cimenté cela et ont fait de la Suède un producteur important de trance psychédélique.
Très vite, la trance psychédélique s'étendait rapidement une fois de plus, et pour la première fois, les différences dans la musique produite dans différents pays sont devenues apparentes. Des scènes parallèles se sont également développées dans des pays comme l'Israël, l'Allemagne et le Japon. Il y a aussi des scènes plus petites mais actives en Australie, Afrique du Sud, Brésil, Mexique, Suisse, Autriche, Grèce, Portugal, Finlande, Russie, Thaïlande, et même les États-Unis.

En 1988, en raison du changement des lois et de la situation politique à l'État d'Israël, de nombreux Israéliens ont pu faire des voyages en Inde pour la première fois. Nombre d'entre eux venaient de finir leur service militaire et désiraient prendre des vacances. Les plages de Goa étaient une destination habituelle. Beaucoup d'entre eux sont revenu de leur voyage en rapportant des enregistrements du nouveau style de musique. En se développant le plus souvent séparément des scènes d'ailleurs, les DJ israéliens sont apparus en jouant leurs propres dérivées du son. Parmi ceux-ci sont Avi Nissim et Lior Perlmutter (SFX et plus tard, Astral Projection), Har-El Prussky et Miko (California Sunshine), Guy Sebbag, Avi Algranati (Phreaky, Space Cat) et Ofer Dikovsky (Oforia). Il y a aussi des labels israéliens qui se sont formés dont Melodia Records, Trust In Trance, Phonokol et Krembo Records. Avec l'apparition de nouveaux artistes innovants tels que Infected Mushroom, la trance psychédélique a pris une grande part dans la culture à Israël, plus que dans n'importe quel autre pays du monde.

Dans les dernières années, les ventes de trance psychédélique ont chuté. La baisse a été de : -2,8% en 2001, et -8,8% en 2002. Un album typique se vend d'habitude dans les alentours de 2000 exemplaires, et vendre plus de 5000 exemplaires est considéré comme un succès. Il y a seulement une poignée d'artistes qui vendent plus de 20 000 copies, dont Hallucinogen, Infected Mushroom, Transwave, et Astral Projection. L'album d'Hallucinogen Twisted a eu le plus grand succès commercial jusqu'ici, en se vendant à environ 85 000 exemplaires.
Les raisons de cette baisse comprennent la surproduction, le piratage musical, le manque de médiatisation de ce genre musical, et la faible qualité de certaines musiques. En fait, le marché n'a pas beaucoup évolué, mais le nombre de nouveaux labels et artistes a augmenté exponentiellement. Beaucoup de trance psychédélique est aussi échangée illégalement en partageant des MP3, en particulier par les étudiants. Bien que cela ait ouvert le marché à des nouveaux venus, la plupart de ces fans n'ont pas la possibilité d'acheter la musique car elle n'est d'habitude pas vendue chez les disquaires principaux. Enfin, la plupart des labels mettent beaucoup de pression sur les nouveaux artistes pour sortir des albums, ce qui a une conséquence négative sur la qualité du travail.
Les scènes club et dance ont utilisé la trance psychédélique de part le monde dans les représentations, en parallèle avec la trance goa, la trance ambient, la trance progressive, et la trance minimaliste. Le mélange de Goa et de trance psychédélique est la sorte populaire de trance représentée à de nombreux amateurs.
La trance Psychédélique est souvent jouée dans les festivals en plein air. Ces festivals sont parfois propices à la consommation des drogues psychédéliques comme le LSD, l'ecstasy, et les champignons hallucinogènes, ce qui peut expliquer l'acharnement des pouvoirs publics qui règlementent fortement ces évènements, quand ils ne les suppriment pas. Les festivals ont souvent lieu pendant plusieurs jours avec de la musique jouée toute la nuit et le jour suivant.
La trance Psychédélique est souvent produite avec une collaboration entre deux artistes ou plus, cette collaboration est nommée un « projet ». Le fait qu'un artiste puisse faire partie de dix projets ou plus, souvent simultanément, diffère légèrement d'autres genres de musique. Chaque combinaison différente d'artistes a presque toujours un nom unique. Par exemple, X-Dream (Jan Muller et Marcus Maichel) et Planet B.E.N. (Ben Wierzoch) sont deux projets bien connus d'Allemagne. La collaboration entre Jan et Ben est appelée Organic Noise et la collaboration entre Marcus et Ben est appelée Fools and Tools. Ceci explique en partie le grand nombre de projets de trance psychédélique.
Comme montré ci-dessus, les noms des projets faits par les mêmes artistes peuvent souvent être indépendants, bien que ça ne soit pas toujours le cas. Par exemple, beaucoup de noms de projets impliquant Infected Mushroom sont souvent précédés du terme « Infected ».
Le fait que le même artiste ou groupe d'artistes puisse utiliser différents noms pour présenter différentes variations de sa musique rend les choses encore plus confuses. Un bon exemple est Michael Andersen de Suède qui utilise le nom 12 Moons pour son projet dance, Healer pour son projet ambient, et Neser DNA pour son projet dark industrial trance.
Très peu d'artistes de trance psychédélique sortent des albums sous leur propre nom (Tim Schuldt est une exception). Au lieu de cela, le nom du projet est parfois choisi pour décrire le thème de la musique produite. Il n'est pas surprenant de voir que les sorties de Crop Circles et Pleiadians sont focalisées sur le sujet voyage dans l'espacedont un titre de Astral Projection nommé Another World (un autre monde).

 

TRIBE : La musique "tribe" tire son nom des "tribues", autre nom des "sound system" présents dans les free party.
Au coté des genres predominants dans ces evenements, la techno hardcore ou la hardtek, le musique tribe se demarque par une vitesse (BPM) tres élevée (180 à 200 battements par minute), couplée à des sonorités moins "dures", plus "rondes" que la hardtechno ou le hardcore.
Le tribe se developpe notamment dans le sud de la France, portée par des organisations et artistes comme OQP, Metek ou Ubik sound system.
Au milieu des années 2000, elle est devenue un des courants majoritaires en free party. Elle est souvent décriée pour son caractere repetitif.

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